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HISTOIRE DE LA BASILIQUE
SAINT BONAVENTURE

Deux caractéristiques de l'église Saint-Bonaventure méritent d'être soulignées.

La première est la qualité de l’art qui s’y déploie. Elle n’a pas l’ampleur de la primatiale ou de Saint-Nizier, mais les tableaux, les statues, le décor sculpté, les tapisseries, les vitraux, beaucoup de ces objets sont des œuvres d’art d’une très grande qualité. Souvent, on est tellement habitué à les voir qu’on les remarque à peine, et c’est bien dommage. Car, depuis le XIVe siècle jusqu’à nos jours, de grands artistes ont fait appel à tout leur talent et à toute leur foi pour exprimer, chacun à sa manière et selon sa technique, la gloire de Dieu.

 

La seconde est encore plus ignorée : c’est le rôle considérable que joua l’église Saint-Bonaventure dans la vie lyonnaise depuis sa construction. Les franciscains qui la bâtirent sur le tombeau de saint Bonaventure lui-même, mort à Lyon en 1274, étaient très proches des gens du peuple. Très spontanément, ils accueillirent dans leur église les artisans et les travailleurs de la Capitale des Gaules.

 

Chaque corporation voulut alors venir y prier. Savez-vous, par exemple, que l’église ne comportait au départ que la nef centrale et les deux bas-côtés ? Les chapelles latérales, qui donnent aujourd’hui au bâtiment toute son ampleur, n’existaient pas. Ce sont les corps de métier, les tailleurs de drap, les teinturiers, les bouchers, les bateliers, les taverniers et tant d’autres qui, chacun à son tour, firent construire des chapelles dédiées à leurs saints patrons. On y célébrait des messes pour les défunts de la corporation ; et petit à petit, des chapelles s’ajoutant à d’autres, on aboutit au bel édifice que nous connaissons, qui semble avoir eu cinq nefs dès l’origine. Mais ce n’était pas du tout le cas ; il n’en avait que trois !

Père Michel Quesnel

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L'église Saint-Bonaventure au cœur de la vie lyonnaise

Titre du livre paru le 18 novembre 2016 aux Éditions Lyonnaises d’Art et d’Histoire. 

 

Cet ouvrage   de   référence, préfacé par le cardinal Philippe Barbarin, a été réalisé sous la direction du père Michel Quesnel, avec la collaboration de nombreux universitaires.

Il est en vente dans les librairies et au sanctuaire Saint-Bonaventure, au prix de 20 euros.

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